Dirigeant. Carrefour Roumanie & COPAP Québec. 

J’ai rencontré Eva une après-midi et une matinée de fin décembre, entre Noël et la Nouvelle-année. J’étais exaspéré par la situation de l’Enterprise dont j’étais le CEO. Je cherchais la voie pour aller vers une entreprise plus agile, plus digitale, plus humaine.

Mes modèles étaient AES, Harley Davidson, Semco, Zappos.com. Je ne trouvais pas la solution.

Eva m’a été conseillée par Isaac, dont je suis un ancien élève. J’ai suivi son conseil sans trop savoir où j’allais, en me laissant guider par la conversation.

Puis j’ai décidé de dire oui pour un coaching avec Eva. Je croyais que nous allions parler business. J’ai compris plus tardivement que ceci n’était qu’une conséquence de mon état intérieur.

Eva m’a envoyé son programme de coaching. Je ne l’ai pas lu. J’ai décidé de lui accorder ma confiance et je n’ai pas cherché à rationaliser. Ce programme intégrait un séminaire Intensif avec son binôme Swan. Je ne me suis pas posé de question. Une fois que le saut est fait, autant profiter du ciel pendant la chute.

J’ai rencontré Swan pour pouvoir décider aussi de lui accorder ma confiance.

Je ne me suis pas posé de question, mais ça ne m’a pas empêché d’avoir les jetons !

La peur est venue à trois reprises.

Tout d’abord quand j’ai annoncé à mon épouse que je partais trois jours dans la montagne sans téléphone ni possibilité d’être joint avec Eva, qu’elle n’avait jamais rencontrée. Elle l’a plus ou moins bien pris mais elle a compris que c’était important pour moi et qu’elle n’était pas maitre de cette décision.

Ce fut aussi un apprentissage de lâcher-prise à un autre niveau, très utile pour notre vie de couple future.

La peur est à nouveau venue au moment de dire à mes équipes que je partais trois jours. Je n’ai pas réussi à le faire. J’avais peur d’être jugé, de me montrer, d’être nu. J’ai esquivé la question, dit que je partais en voyage d’affaire avec une connexion limitée. Ils ne savaient même pas à cette époque que j’étais en coaching ! Je ne me suis confié qu’à l’un d’entre eux, au téléphone, pour éviter le contact physique.

La peur est enfin venue sur place, cinq minutes avant de commencer. Moi qui me faisais fort de toujours maîtriser la situation et d’être préparé à l’inconnu avec de multiples scenarios de back up, cette fois je n’en avais pas.

Je l’ai dépassé grâce au grand sentiment de sécurité que j’ai toujours ressenti de la part d’Eva.et de Swan.

J’ai rencontré d’autres personnes dans ma carrière. J’ai senti que le travail de l’encadrement qu’ils proposent était de haute volée.

Ce sont de très grands professionnels.

Ce sentiment et la bienveillance qui émanent d’eux m’ont aidé à passer le cap et à m’engager.

Ce que j’ai vécu sur place ne se raconte pas. Parce que cela ne fait pas de sens de mettre des mots sur un apprentissage expérientiel. Parce que chaque programme est concocté spécifiquement pour la personne en coaching. L’approche pour l’un ne sera pas nécessairement celle pour l’autre.

Je n’aurais pas pu réaliser ailleurs, mais que dans ce contexte, les apprentissages que j’y ai fait.

J’encourage tous ceux qui le peuvent à faire le pas et à accueillir ce moment de découverte.

Je l’ai pour ma part fait à plusieurs reprises, individuellement et collectivement avec les femmes et les hommes qui ont répondu à ma Vision de l’Entreprise Libérée.

Je souhaite à chacun d’avoir confiance en lui ou elle-même et de décider de faire confiance à Eva et Swan dans ce voyage vers soi.